Technologies douces permettent la valorisation de déchets de poisson via la production de biocarburant, de protéines et de peptides

Technologies douces permettent la valorisation de déchets de poisson via la production de biocarburant, de protéines et de peptides

Partenaire Marocain

ECHCHELH Adil

Partenaire Etranger

ARHALIASS Abdellah

Description du Projet

Ce projet de recherche a été financé à travers le programme Toubkal/18/58– Campus France : 38969WB s’inscrit dans une démarche de développement durable. Il assure  l’obtention de biocarburant à partir de déchets existants et en quantité croissante se substituant à d’autres sources de carburants exploitants, notamment des produits fossiles. L’évolution de la réglementation, prônée par la commission européenne, et la COOP22, pour éliminer l’impact néfaste des rejets non réglementés en mer sur l’intégrité des écosystèmes marins et sur la préservation de la biodiversité devrait accroître l’intérêt porté par le secteur des produits de la mer à notre projet.

Le laboratoire de Génie Energétique et Matériaux de l’université Ibn Tofaïl en collaboration avec le GEPEA UMR CNRS de l’université de Nantes travaille sur ce type de traitement des co-produits marins notamment à travers le programme PHC Toubkal 2018, totalement innovant est très prometteur.

La gestion des déchets et co-produits sera dans  l’avenir une des clés de la gestion raisonnée et durable de la ressource marine dans sa globalité. Il constitue donc un enjeu environnemental fort. Le chiffrage des gains environnementaux reste à l’heure actuelle encore délicat à réaliser mais le gisement en biocarburant potentiel est substantiel. A titre d’exemple, si l’on prend en considération l’étude du FAO faisant état d’un volume de rejet en mer de 1 332 000 tonnes en ce qui concerne la zone de pêche de l’Atlantique Nord, nous obtenons un gisement potentiel qui atteindrait l’équivalent de 100 000 t de gasoil si l’on part de l’hypothèse que 7,5 % du poids total est transformable en biocarburant (ce qui semble être un chiffre raisonnable suivant nos premiers travaux sur ce point). En effet, le pouvoir calorifique des huiles est voisin de celui du gasoil.

Les points suivants seront étudiés :

  • Bilan matière : rendement en huile pour biocarburant, rendement pour l’extraction des autres fractions d’intérêt.
  • Bilan énergétique : bilan énergétique pour l’obtention du biocarburant et comparaison du rendement de l’installation en fonctionnement fioul, biocarburant non-optimisé et biocarburant optimisé.
  • Bilan carbone du procédé optimisé et évaluation des gains par rapport au procédé initial
  • Bilan relatif à la réduction des émissions polluantes (Particules, SOx, NOx et CO)

Du point de vue technique, ce projet sur le plan environnemental va permettre d’utiliser de nouvelles techniques innovantes qui ont un meilleur rendement énergétique pour la valorisation des coproduits par rapport à des techniques anciennes tout en minimisant l’émission des gaz à effet de serre.

De plus, le Maroc est le 29ème pays le plus attractif au monde dans les énergies renouvelables. Il est classé premier dans la région Mena et deuxième en Afrique, selon la nouvelle édition du baromètre des énergies renouvelables «Renewable Energy Country Attractiveness Index» établi par le cabinet Ernst &Young en 2014. Ces performances montrent que les efforts du Maroc pour le développement des énergies renouvelables ont porté leurs fruits.

Le Maroc suit une stratégie énergétique parmi ses axes :

– Diversification de l’offre énergétique

– Développement des ressources énergétiques nationales

– Intégration industrielle des Energies renouvelables et de l’efficacité énergétique

– Intégration des marchés régionaux et internationaux

Cette stratégie a beaucoup d’objectifs parmi lesquelles :

– Sécurité d’approvisionnement et indépendance énergétique.

– Maîtrise de la demande.

– Protection de l’environnement via les énergies propres.

– Recherche, innovation et formation.

Partenariat et travaux antérieurs des proposants :

Une convention de collaboration Université de Nantes – UIT a été signée en 2015 : accord de coopération Université de Nantes – Université Ibn Tofail (UIT), Kenitra. Le Professeur Adil. Echchelh a séjourné par deux fois, en 2015 et 2016, au laboratoire, en tant que collaborateur invité et 1 thèse en cotutelle Université de Nantes.

UIT a démarré en Janvier 2016 le projet de valorisation des coproduits de la pêche, par extrusion réactive en biocombustible. Monsieur Abdellah Arhaliass a été invité en tant que membre de jury de plusieurs thèses par l’UIT. En avril 2016, Jack Legrand et  Abdellah Arhaliass, ont présenté une conférence sur les «Microalgues et hydrocarbures » lors d’un séminaire organisé par l’UIT à Kenitra.

 

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I am Salma, your orientation assistant at Ibn Tofail University.
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